Faste de la Belle Époque
Dinard et ses villas classées

Elles ont des noms d'oiseaux, « Les Pinsons », « l'Ibis Rouge », des noms bretons ou topographiques, « Kerozar », « Rochebrune », « Greystone »… et suscitent depuis des décennies l'admiration des visiteurs comme la fierté des habitants. Remarquables par leur nombre et leur emplacement, les villas dinardaises (407 sont classées) le sont aussi par l'extrême diversité et la fantaisie de leur architecture. Construites pour la plupart entre 1870 et 1914, elles ont accompagné et donné corps au formidable essor de la Perle de la Côte d'Émeraude qui, de simple lieu-dit deviendra la capitale européenne pour les bains de mer.

Des circuits proposés
par l’Office de Tourisme

C'est l'époque où, de toutes les capitales (Saint-Pétersbourg est à 3 jours de train), comtes, princesses, riches bourgeois, grands industriels et autres artistes de renom, ont foulé ses plages de sable fin avant d'y faire bâtir ces luxueuses demeures au charme aussi iodé qu'un brin suranné. Essentiellement utilisées comme résidences secondaires, certaines de ces villas comptent jusqu'à 24 chambres. Balcons, bow-windows, fenêtres à guillotine, fleurs en fonte ou jeux de céramique, si l'on retrouve ici et là quelques caractéristiques communes, ces villas frappent surtout par leurs contorsions architecturales édifiant d'élégants jeux de construction.